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Les cours d'études autochtones ont influencé la contribution d'Anya Garcia à son travail et à sa communauté.
Un cours d’Études autochtones en ´Ú°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ à l’Université Simon Fraser (SFU) a inspiré Anya Garcia (B.A. 2025) à déclarer une mineure dans ce domaine, en complément de sa majeure en science politique et de sa mineure prolongée en ´Ú°ù²¹²Ôç²¹¾±²õ.
« J’ai vraiment aimé le contenu du cours et le style d’enseignement de Sarah Henzi. Elle m’a aidée à progresser comme en tant qu’étudiante de première année suivant un cours dans une autre langue », se souvient Anya à propos de son inscription à INDG 101: Introduction aux études autochtones, dans le cadre du French Cohort Program. « Ce cours a été important pour moi, et il m'a lancé dans une direction que je n'avais pas envisagée.»
Bien que Garcia n’ait pas prévu au départ de poursuivre une mineure en Études autochtones, ce choix lui a permis d’approfondir sa compréhension des enjeux de justice sociale qui l’avaient intéressée dès le secondaire. « J’ai beaucoup apprécié la façon dont Natahnee Winder enseigne les politiques publiques, » explique Anya à propos de la manière dont ses connaissances en études autochtones ont rejoint son intérêt pour les sciences politiques. « Beaucoup des injustices vécues par les peuples autochtones sont causées par les politiques publiques. En comprenant les perspectives autochtones, on peut remonter aux causes profondes. »
« Ce cours [INDG 101 : Introduction aux études autochtones] a été important pour moi et il m'a lancé dans une direction que je n'avais pas envisagée.»
Née et élevée à Port Alberni, Anya est d’origines espagnole, anglaise et ukrainienne. Elle souligne que ses cours d'études autochtones lui ont permis d’avoir une meilleure compréhension du territoire sur lequel elle vit, ainsi que des façons de faire preuve de réciprocité quand on se trouve sur le territoire d'une Première Nation. Grâce à INDG 403: Les savoirs autochtones dans le monde contemporain, donné par Kicya7 Joyce Schneider, Anya a pu mettre en pratique ces valeurs dans sa vie quotidienne.
C’est une randonnée familiale sur le sentier Wild Side Trail, situé sur le territoire Ahousaht, qui a inspiré son projet final de cours. En effectuant des recherches sur ce sentier avec sa mère, Anya a découvert que plusieurs applications populaires de randonnée ne fournissaient pas d’informations essentielles, comme les frais de gestion du territoire que les Premières Nations utilisent pour protéger leurs terres.
« Beaucoup de randonneurs se fient à ces applications et peuvent ne pas savoir sur quel territoire ils se trouvent ni quelles sont leurs responsabilités, » explique-t-elle. « Dans le cadre de mon projet, j’ai communiqué avec les applications Strava et AllTrails pour leur proposer d’ajouter des renseignements tels que les territoires des Premières Nations où se trouvent les sentiers, ainsi que les protocoles d’utilisation des terres. »
Étudiante aux intérêts variés, Anya mentionne que le bénévolat sur le campus lui a offert une occasion précieuse de faire entendre sa voix. Par son implication à l’, elle a pu contribuer à l’organisation du colloque de recherche de premier cycle de la Faculté des arts et des sciences sociales (FASS). « J’ai vraiment aimé travailler avec mes formidables coéquipiers pour bâtir un événement de toutes pièces, » dit-elle. « La conférence d’ouverture de Michael Yellow Bird dans le cadre de la Terry Fox Lecture on Hope a été mon moment préféré de l’événement. »
« Il est essentiel que notre équipe comprenne les perspectives autochtones et intègre ces valeurs dans le travail que nous faisons avec les familles. »
Après avoir terminé son diplôme, Anya est retournée à Port Alberni, où elle vient de commencer un nouvel emploi comme coordonnatrice des ressources humaines au Kackaamin Family Development Centre, un organisme autochtone. « J’aime soutenir les employés de services et de première ligne, » dit-elle. « Ma formation en Études autochtones est une partie importante de mon travail. Il est essentiel que notre équipe comprenne les perspectives autochtones et intègre ces valeurs dans le travail que nous faisons avec les familles. »
Pour la suite, Garcia se réjouit de grandir et d’apprendre dans son nouveau rôle. « Mon conseil aux étudiants, c’est de choisir un cours en Études autochtones sur un sujet qui vous tient à cœur et d’essayer. Le programme d’Études autochtones à SFU offre une grande variété de cours ; laissez-vous guider et découvrez de nouvelles façons d’apprendre sur ce qui vous passionne. »
En savoir plus sur les programmes et cours de premier cycle offerts en Études autochtones à SFU.